Immobilier

Immobilier : pénurie de logements en zones rurales

MeilleursAgents a récemment étudié l’offre de logements en examinant les annonces SeLoger. Si une pénurie existait, elle n’affecte que des régions spécifiques.

Pénurie de logement dans les zones rurales

L’étude MeilleursAgents révèle que le marché immobilier est toujours très actif en cet automne. L’étude prévoit qu’environ 1,1 million de ventes seront réalisées d’ici la fin de l’année, ce qui est similaire à ce qui a été observé en 2021. De plus, l’étude indique que le record de 2021 pour les ventes immobilières sera approché.

“Du côté du volume de transactions, avec une prévision de l’ordre d’1,1 million de ventes réalisées d’ici la fin d’année, 2022 devrait frôler le record historique atteint en 2021″, affirme l’étude.

Au cours de la dernière année, le marché immobilier français a enregistré une augmentation moyenne des prix de 5,7 %. Le marché reste dynamique et influencé par la nouvelle géographie de l’immobilier après le Covid, qui pousse les zones rurales à croître de 8%.

Le Top 50 des villes de France a observé une hausse des prix de 5 %, tandis que le Top 10 a enregistré une hausse de 1,2 %. Paris illustre spécifiquement l’aversion des français pour les lieux urbains. Les prix ont diminué de 1,2 % en 2021 et la même baisse a été observée pour les prix de cette année 2022. “ Paris, reste un exemple fort du désamour des Français pour les zones urbaines avec une baisse de 1,2%, confirmant la baisse de -1,8% observée l’année passée”, précise MeilleursAgents.

Les stocks étant liés aux prix de l’immobilier, le manque de logements disponibles dans les zones a été exacerbé par la réduction des stocks depuis 2019. Certains marchés immobiliers des grandes villes ont connu une reprise des stocks disponibles, tandis que Paris a une offre excédentaire avec les prix les plus élevés par rapport au 4 dernières années. À l’autre extrémité du spectre, les marchés immobiliers ruraux manquent de logements disponibles avec des stocks qui ont été divisés par deux depuis 2019.

Thomas Lefebvre, directeur scientifique chez MeilleursAgents, a déclaré que l’effet coronavirus avait provoqué un changement dans la géographie de l’immobilier. Le changement devrait amortir tout impact négatif potentiel de la baisse des taux d’intérêt due à une demande plus faible.

La pénurie pour ralentir une baisse de prix ?

Les pénuries devraient amortir un ralentissement des prix, qui pourrait entraîner une baisse de la demande, sous réserve d’une hausse des taux d’intérêt. Lefebvre estime que cet effet est particulièrement applicable sur des marchés devenus attractifs en raison de l’effet Covid. Il poursuit que le marché immobilier français devrait croître de 3 % l’année prochaine. Il s’attend également à ce que les ventes tombent en dessous de 1 million au cours des 12 prochains mois, avec des ventes qui devraient atteindre 950 000 au cours des 12 prochains mois.

De petites hausses de 1% des prix de l’immobilier sont attendues pour les plus grandes villes françaises. Des augmentations plus importantes de 3 % sont attendues pour les 50 plus grandes villes de France, cependant, les zones rurales connaîtront une augmentation plus importante de 5 %. Pour le marché parisien, une baisse de -3% est attendue.9

Ces chiffres confirment les données de l’étude précédente concernant la durée moyenne pour réaliser la vente d’un bien. Si la durée moyenne pour réussir à vendre son logement en France est de 59 jours, il existe de grosses disparités entre les régions. En effet, dans les villes moyennes, ce délai est beaucoup court. Certaines villes attractives de province font état de 28 jours en moyenne pour vendre un bien comme à Perpignan, Pau ou encore Antibes. Tandis qu’à Paris la situation est différente, on compte 59 jours pour vendre son logement et à Marseille, environ 73 jours.

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